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Communes et particuliers |
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Jeudi 21 septembre 2017
Bonjour à toutes et tous,
comme déjà expliqué, l'adversaire
des citoyens lucides qui refusent le compteur Linky
est la direction d'Enedis, mais le fait est que nous
sommes bien obligés de nous défendre face aux tromperies de la direction de
l'UFC-QueChoisir, et ses attaques en justice. Pour
mémoire, je suis convoqué au Tribunal de Paris en août (déjà fait), septembre
et octobre pour chacune des trois plaintes déposées à mon encontre, puis en
novembre pour un premier procès en citation directe (dans l'attente de la
suite).
Les plaintes donnent lieu
automatiquement des mises en examen qui ne préjugent absolument pas de la
suite, mais qui sont instrumentalisées par les pro-Linky
qui font croire que je suis déjà condamné pour diffamation. Je me vois donc
dans l'obligation de montrer en quoi je ne diffame pas l'UFC-QC en parlant de
trahison (de la part de sa direction). Qui plus est, les explications
ci-dessous seront assurément utiles à nombre d'entre vous. Enfin, cette
publication laisse à la direction de l'UFC-QC le temps de préparer les procès
qu'elle m'intente et d'essayer de trouver des justifications à ses mensonges et
tromperies.
Stéphane Lhomme
Conseiller municipal de Saint-Macaire (33)
Animateur du site web http://refus.linky.gazpar.free.fr
Comment la direction de
l'UFC
QueChoisir trompe les citoyens au
profit d'Enedis et du compteur Linky
L'UFC-QueChoisir a publié, sur papier et en ligne, un document
intitulé "Compteur Linky : le
vrai du faux". Voici en quoi ce document est, à de
nombreuses reprises, mensonger et/ou trompeur.
Le document
de l'UFC se compose d'affirmations qui se voient attribuer la mention
"VRAI" ou "FAUX", avec parfois un commentaire (comme
"FAUX sous certaines conditions"). Voici donc ci-dessous ces
affirmations et les commentaires que nous pouvons faire pour chacune d'entre
elle et pour la réponse apportée par l'UFC (rappel : c'est bien la direction de
l'UFC-QC que nous critiquons, à juste titre, et absolument pas les militants
de cette association).
Remarque
préalable très importante
Avant
d'étudier un par un les différents points, notons que la tonalité globale du
document consiste incontestablement à laisser à penser que les communes et les
habitants ne peuvent pas refuser les compteurs Linky,
et qu'ils s'exposent à de terribles désagréments en cas de refus. C'est bien
sûr tout à fait contestable mais, quand bien même ce serait le cas, ce qui est
très marquant est l'absence totale de réaction de la part de l'UFC-QueChoisir, que ses dirigeants ne manquent pourtant
jamais de faire passer pour une organisation à même de faire trembler les
entreprises les plus puissantes.
Si vraiment
le refus du Linky est impossible, alors l'UFC-QC se
doit de dénoncer avec la plus grande fermeté ce déni de démocratie, elle doit
lancer une grande pétition nationale, elle doit demander d'urgence audience au
ministère, à Matignon, à l'Elysée, etc. Or, rien de tout cela. La
direction de l'UFC ne lève pas le petit doigt et, au contraire, publie
régulièrement des articles démobilisateurs et trompeurs…
A)
les mensonges de l'UFC-QueChoisir
Affirmation : "Le Maire peut prendre un arrêté
d'interdiction"
Réponse d'UFC-QC : "FAUX"
Réponse tout
à fait mensongère : à ce jour, plus de 400 communes ont pris des délibérations
ou des arrêtés interdisant la pose des compteurs Linky,
ce qui prouve bien que c'est possible. Certes, la plupart de ces arrêtés
et délibérations sont attaqués devant les tribunaux administratifs (TA) par Enedis et les préfets mais :
- certaines
communes ont eu gain de cause comme Yerres (30 000 habitants) et Lhuys, dont les délibérations n'ont pas été attaquées, ou Chauconin-Neufmontiers dont la
délibération a été attaquée hors-délais.
- les
premières délibérations adoptées par les communes en 2016 étaient insuffisantes
juridiquement et certaines ont effectivement été annulées par le TA mais,
depuis, des centaines de communes ont adopté les délibérations et arrêtés mis
au point par Artemisia, un cabinet d'avocats
spécialisés. Or à ce jour, aucune de ces délibérations n'a fait l'objet d'un
jugement sur le fond (quelques unes ont été suspendues en référé, jugements
provisoires qui ne préjugent pas du résultat sur le fond).
- quand bien
même une délibération ou un arrêté serait finalement annulé, elle ou il est en
vigueur tant que le jugement n'est pas tombé, cela permet donc aux élus locaux
de protéger leur commune pendant un certain temps, dans l'attente d'avancées
que pourra obtenir le mouvement citoyen de refus… s'il n'est pas sabordé par
les mensonges d'Enedis et de ses alliés objectifs
comme la direction de l'UFC-QC !
La
conclusion d'UFC-QC est sidérante de mauvaise foi et/ou d'incompétence : "A ce jour, l'ensemble des contentieux portés
par les communes a été rejeté".
Or il faut savoir que ce ne sont pas les communes qui
"portent des contentieux", mais Enedis et
les Préfets. Ce "détail" est crucial car des maires craignent d'avoir
à saisir la justice dans cette affaire, or ils n'ont absolument pas à le
faire contrairement à ce que l'UFC-QC laisse croire.
Par
ailleurs, comme expliqué, il y a plusieurs cas de délibérations municipales
gagnantes et enfin, du fait des délais de la Justice administrative (qui manque
de moyens), la plupart des contentieux sont en cours d'instruction.
L'UFC diffuse donc des informations fausses et démobilisatrices, pour le plus
grand contentement d'Enedis et de son compteur Linky.
Affirmation : "Le compteur Linky
surveille mes faits et gestes"
Réponse d'UFC-QC : "FAUX"
L'UFC
prend prétexte d'une vidéo publiée par un site web satirique, qui invente la
présence d'une caméra dans la Linky, pour en conclure
que le Linky ne surveille pas les faits et gestes de
l'habitant qui en est doté. C'est de la pure désinformation : le Linky n'a en effet pas besoin d'une caméra pour connaître
les faites et gestes des habitants, à commencer par leur présence et leur
absence du domicile, leur heure de lever, de départ du logement, etc. Le
fait que la vidéo évoquée soit un gag n'efface en rien le fait que le Linky est vraiment un outil d'espionnage. A nouveau,
l'UFC-QC est prise en flagrant délit de mensonge.
Affirmation : "Grâce au compteur Linky,
mon fournisseur et le distributeur pourront connaître mes habitudes de
consommation"
Réponse d'UFC-QC : "FAUX"
L'UFC en
remet une couche sur ce thème en écartant de façon injustifiée les risques
graves pour les libertés publiques. En effet, l'actualité montre régulièrement
qu'il y a de très importants vols de données et autres piratages, mais aussi
que les industriels sont capables de pires tricheries (cf le scandale des émissions truquées des voitures diesel).
Par
ailleurs, l'UFC passe totalement sous silence le fait que les terribles
potentialités du Linky pourraient être légalement
utilisées à l'avenir, suivant l'évolution de l'actualité (attentats, etc) et/ou de la situation politique. Pour être sûr de ne
jamais être espionné par son compteur d'électricité, la seule solution est de
conserver son compteur ordinaire et non de se laisser installer un Linky et de croire aux belles promesses des opérateurs… et
de l'UFC.
B)
les tromperies sournoise par l'UFC-QueChoisir
Il ne s'agit
pas là de mensonges à proprement parler mais de façons "habiles" de
tromper les lecteurs, citoyens, consommateurs...
Affirmation : "Ma consommation et ma facture augmenteront
nécessairement suite à la pose du Linky"
Réponse d'UFC-QC : "FAUX"
Le
diable se cache dans les détails et, en l'occurrence, dans l'ajout sournois
du terme "nécessairement" qui permet à l'UFC de répondre
"FAUX" au lieu de "VRAI pour beaucoup de gens".
En
effet, après la pose du Linky, de très nombreuses
personnes se plaignent de devoir prendre un abonnement plus élevé (pour
arrêter de disjoncter continuellement) ou d'avoir des factures démultipliées
sans pourtant avoir rien changé à leur consommation. Il se trouve qu'il y a
aussi des chanceux qui n'ont pas noté de changement suite à la pose du Linky et, en plaçant sournoisement le mot
"nécessairement" dans sa question, l'UFC-QueChoisir
a trouvé un biais fort malhonnête pour tromper les lecteurs.
C'est
d'autant plus choquant que ce point ne concerne pas la question sanitaire ou
celle des libertés mais qu'on est là au coeur
d'une mission de base de l'UFC (la protection du consommateur vis-à-vis des
abus tarifaires). Il y a donc la clairement une trahison du consommateur, et
elle est délibérée par l'utilisation sournoise du mot
"nécessairement".
Affirmation : "Je ne prends aucun risque en refusant la pose du
Linky"
Réponse d'UFC-QC : "FAUX"
Une fois de
plus, l'UFC-QueChoisir a rédigé l'item de façon à
faire le jeu d'Enedis et du compteur Linky. En effet, il était tout à fait possible d'étudier la
question sous l'angle inverse : "Je ne prends aucun risque en acceptant
la pose du Linky. Réponse : FAUX"
En effet, en
acceptant (ou en se voyant imposer) le Linky,
l'habitant risque de devoir prendre un abonnement plus élevé, il risque de voir
sa facture s'envoler, il risque de voir ses faits et gestes espionnés, il risque
de graves ennuis de santé du fait d'une exposition permanente aux ondes
électromagnétiques même de faible intensité, etc.
A minima,
l'UFC pouvait proposer les deux items (les risques du refus ET les
risques de l'acceptation) mais seul figure l'angle favorable au Linky.
Par
ailleurs, l'UFC-QC invente des risques subjectifs mais néanmoins culpabilisants
comme "En s'opposant à la pose des
compteurs Linky, vous prenez le risque de vous
opposer à l'exécution d'une mission de service public". Les gens qui souhaitent
garder leurs compteurs ordinaires seraient donc de "mauvais citoyens"
nuisant au service public !
Par
ailleurs, tout en agitant le risque de se voir couper l'électricité si l'on
refuse le compteur Linky, l'UFC-QC avance aussi la
perspective de la facturation de la "relève à pied" pour les
récalcitrants (puisque le compteur ordinaire n'envoie pas automatiquement
l'index de consommation) : il faudrait savoir !
De plus, on
est en droit d'attendre de l'UFC-QC qu'elle pose au moins la question de la légitimité
de la facturation de la "relève à pied". Pour notre part, nous
estimons que cette facturation est loin d'être justifiée : encore faudrait-il
prouver qu'un usager sans Linky coûte plus cher qu'un
usager avec Linky, ce qui est probablement faux.
Or non
seulement l'UFC-QC ne conteste pas cette éventuelle facturation mais elle
ne pose même pas la question de sa légitimité (alors qu'une de ses missions
premières est d'éviter aux consommateurs des facturations supplémentaires).
Pire : tout comme Enedis, l'UFC-QC joue clairement de
cette éventuelle facturation (qui n'existe pourtant pas à ce jour !) pour
dissuader les gens de refuser le Linky…
Affirmation : "Je vais pouvoir bénéficier de nouveaux
tarifs"
Réponse d'UFC-QC : "VRAI"
A nouveau,
la question a été rédigée de façon sournoise de façon à promouvoir le Linky. En effet, le terme "bénéficier" est
incontestablement porteur d'une connotation positive alors que, avec Linky, le risque est avéré de voir les usagers plongés dans
une "jungle tarifaire" dont ils sortiront assurément perdants.
L'UFC aurait
pu titrer "Le Linky va permettre la mise en
place d'une véritable jungle tarifaire. Réponse d'UFC-QC : VRAI".
A minima, de
façon très neutre, elle aurait pu titrer "La mise en place du Linky va créer une incertitude tarifaire. Réponse d'UFC -QC
: VRAI".
Certes, dans
le paragraphe d'explications, l'UFC reconnait elle-même le risque d'apparition
d'une "jungle tarifaire", mais alors pourquoi avoir choisi un
titre clairement favorable au Linky (d'autant que
souvent les gens ne lisent que les titres et la réponse) qui n'interpelle pas
sur les risques réels ? A nouveau, c'est d'autant plus choquant que ce
point ne concerne pas la question sanitaire ou celle des libertés mais qu'on
est là au coeur d'une mission de base de l'UFC
(la protection du consommateur vis-à-vis des abus tarifaires).
Affirmation : "Le compteur Linky
présente des risques pour ma santé"
Réponse d'UFC-QC : "FAUX en l'état actuel des connaissances"
Cette fois
encore, l'UFC manœuvre habilement dans le sens favorable au Linky.
En effet, la controverse scientifique faisant rage, personne n'a de preuve
absolue ni dans un sens ni dans l'autre. Aussi l'UFC pouvait tout aussi bien
titrer "Le compteur Linky ne présente aucun
risque pour ma santé : FAUX en l'état actuel des connaissances". A
minima, l'UFC pouvait titrer sur l'incertitude, mais c'est à nouveau le
point de vue pro-Linky qui a été mis en exergue de
façon partisane.
Affirmation : "Aucune réglementation n'autorise le distributeur
à procéder à la pose du compteur"
Réponse d'UFC-QC : "FAUX"
Là aussi,
l'item a été tourné de façon sournoise pour parvenir à imposer l'idée que l'on
doit se soumettre aux installateurs. En effet, il existe bien une réglementation
(la Loi du 10 février 2010) qui autorise
Enedis à procéder à la pose du compteur Linky, mais ceux qui ne veulent pas de ces compteurs se
moquent bien de savoir qu'Enedis est autorisée à les installer : la question
est de savoir si cette réglementation contraint les communes et les
particuliers à accepter les compteurs Linky. Or la
réponse est NON, la loi s'applique seulement à Enedis
: une information fort utile… que l'UFC-QC se garde
bien de signaler.
Par
ailleurs, l'UFC-QC utilise exactement les mêmes méthodes de désinformation qu'Enedis en laissant "habilement" croire que le
programme Linky est imposé par l'Union européenne,
par exemple avec la phrase "La
directive européenne fixe des objectifs aux Etats membres, il leur revient
d'adapter leur législation pour répondre à ces orientations". Or la
Commission européenne a confirmé que le programme de compteurs communicants
était absolument facultatif, chaque Etat étant absolument en capacité de ne pas
déployer de tels compteurs.
C)
Les allégations de la direction de l'UFC pour se dédouaner de ses fautes
Affirmation : "L'UFC-QueChoisir est
favorable au compteur Linky"
Réponse d'UFC-QC : "FAUX"
La
présente analyse du document "Le vrai du faux" permet de constater
que, sans se reconnaître officiellement pour le programme Linky,
la direction de l'UFC-QC diffuse des informations fausses, ou orientées, ou
sournoises, qui font incontestablement le jeu d'Enedis
et du compteur Linky.
L'UFC-QC
rappelle certes que "depuis 2010,
elle a fortement critiqué la mise à l'écart des consommateurs dans la
conception, le développement et le déploiement des compteurs Linky". Mais, outre la lourde ambiguïté de cette
formule (le Linky serait il plus acceptable si les
consommateurs avaient été associés à sa mise en place ?), le fait est que ces
critiques ont clairement été mises en sourdine depuis le lancement du programme
Linky début 2016 et que, dans les médias, les
représentants de l'UFC-QC minimisent ou nient la plupart des inconvénients du Linky et, surtout, laissent entendre que l'on court de
graves risques en refusant ce compteur (coupure de l'électricité,
facturation de la relève à pied, etc) : non seulement
ces risques sont à ce jour théoriques mais, quand bien même seraient-ils
avérés, on serait a minima en droit d'attendre de la puissante UFC-QC
qu'elle monte au créneau pour les dénoncer et défendre les consommateurs, au
lieu de se soumettre sans discuter, prétendre qu' "on ne peut pas refuser
le Linky", et faire ainsi le jeu d'Enedis et du Linky.
Affirmation : "Dans le cadre de l'opération "Enegie moins chère ensemble, l'UFC-QueChoisir
touche des fonds des fournisseurs et/ou du distributeur"
Réponse d'UFC-QC : "FAUX"
Une fois de
plus, la direction de l'UFC-QC a choisi une formulation sournoise lui permettant de tromper les lecteurs. En effet,
personne n'a prétendu que les fournisseurs ou Enedis
reversaient de l'argent à l'UFC-QC.
Par contre,
les adhérents à l'UFC-QC se voyant proposer des conditions plus avantageuses
que celles des autres citoyens qui participent à l'opération, il est évident
que cette opération permet à l'UFC-QC de gagner des adhérents, ce qui n'est
pas un problème en soi… mais ce qui le devient lorsque ce gain d'adhérents
provient d'un "business" co-organisé avec
les fournisseurs et Enedis.
De façon
plus générale, et c'est ce que j'ai expliqué dans l'article qui me vaut pas
moins de trois plaintes avec constitution de partie civile (mais qui seront
déboutées au final !), il est évidemment impossible pour la direction de
l'UFC-QC d'être en affaire avec Enedis (dont
les CGV prévoient l'accès au compteur d'électricité) tout en soutenant les
consommateurs qui refusent le compteurs Linky,
dont un des principaux moyens d'action est de refuser à Enedis
d'accéder au compteur d'électricité.
Les dirigeants de l'UFC-QC se sont liés les mains en amenant
leur association à quitter son rôle de défenseur des consommateurs pour aller
faire du business avec les entreprises auxquelles ils étaient supposés
s'opposer le cas échéant. Et c'est précisément le cas dans le dossier Linky. Il est alors facile de comprendre pourquoi les
dirigeants de l'UFC font le jeu du compteur Linky...
Stéphane
Lhomme
Conseiller municipal de Saint-Macaire (33490)
Animateur du site web http://refus.linky.gazpar.free.fr
NOTE : outre
ce fameux "Vrai du faux", QUE CHOISIR a publié plusieurs articles
faisant clairement le jeu d'Enedis et du compteur
malfaisant Linky. Par exemple :
- Le 6
octobre 2016, Que Choisir publie un article avec un titre qui annonce la
couleur (de la soumission): "Linky :
un refus à vos risques et périls", avec un chapeau que n'aurait pas
renié Enedis : "Le compteur Linky a le don d'alimenter les
peurs. En dépit des réponses déjà fournies par Que choisir, vous êtes encore
nombreux à nous demander s'il est possible de le refuser". Et avec une
conclusion totalement défaitiste : "Reste
qu’il faudra bien passer au compteur Linky le jour où
celui qui est en service tombera en panne".
- Le 6 avril
2017,
Que Choisir publie un article certes titré "Passage en force d'Enedis", mais à nouveau doté d'une conclusion
démobilisatrice : "À moins de
monter la garde devant son compteur, il va devenir difficile d’échapper à Linky". Mais où est donc passée la légendaire
combativité de l'UFC ?