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Particuliers et communes, nous
pouvons refuser les compteurs
communicants Linky et Gazpar !

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Mercredi 23 mars 2022 - 14h au TGI de Bordeaux

Rassemblement de soutien devant le TGI à 13h30

Un indécent procès pour le
prétendu "vol" d'un Linky, en
réalité pour "délit de solidarité"

et pour refus du "prélèvement biologique d'identification" (ADN)

 

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Par Stéphane Lhomme
Directeur de l'Observatoire du nucléaire
Animateur de http://refus.linky.gazpar.free.fr

 

Mercredi 23 mars 2022, à 14 heures, je passe en procès au TGI de Bordeaux pour le prétendu "vol" de compteur Linky, en réalité pour délit de solidarité après avoir assisté une personne vulnérable confrontée aux installateurs de compteurs Linky.

 

Résumé de l'affaire

 

Le 3 novembre 2020, j'ai été appelé en urgence par une habitante âgée de ma commune, confrontée à des sous-traitants d'Enedis qui tentaient de lui imposer un compteur électrique communicant Linky. Dès mon arrivée en vélo sur les lieux, les sous-traitants ont appelé la gendarmerie. J'ai engagé des discussions et j'ai profité d'un instant de distraction de la part des sous-traitants pour subtiliser le Linky qu'ils entendaient imposer à cette dame.

A ce moment précis, j'ai reçu un appel d'un autre habitant de la commune, chez lequel je me suis rendu immédiatement en vélo… avec le Linky sous le bras. J'ai alors reçu un appel téléphonique des gendarmes, arrivés sur les lieux, me questionnant à propos de la disparition du Linky. Je leur ai répondu qu'il était en ma possession et que je revenais sur place pour le leur remettre, ce que j'ai fait immédiatement.

Au final, j'ai donc "subtilisé" le compteur Linky, pour de très bonnes raisons, pendant une petite dizaine de minutes, avant de le remettre aux gendarmes. Or, au lieu d'être félicité pour apporter bénévolement assistance à mes concitoyens, confrontés au totalitarisme et abandonnés par toutes les institutions de ce pays, je suis au contraire poursuivi en "Justice".

 

 

Analyse

 

Ce sont Enedis et ses sous-traitants qui devraient être poursuivis pour, depuis 5 ans, mentir, tromper et intimider la population française, et particulièrement les personnes âgées, afin de leur imposer des compteurs communicants. Pour mémoire, les compteurs ordinaires en fonction restent et resteront toujours légaux, ce qui fait que, malgré toutes les bêtises et mensonges que l'on peut lire ou entendre ici ou là, les compteurs Linky ne sont pas obligatoires.

Le combat contre l'installation des compteurs communicants vise bien sûr à dénoncer tous les méfaits de ces programmes - destruction de millions de compteurs en parfait état de marche, augmentations brutales et inexpliquées des factures, surcoûts gigantesques payés par les usagers, dysfonctionnements divers, mise en danger de la population (incendies, ondes), etc - mais aussi, et surtout, à résister à la mise en place d'un monde totalitaire "tout connecté".

La dictature numérique qui nous est imposée à marche forcée est hélas la plus "parfaite" et la plus implacable qu'il soit, qu'il s'agisse des compteurs communicants, de la 5G, des caméras à reconnaissance faciale, de la captation et la conservation à jamais d'innombrables données sur la vie privée de chaque citoyen, etc.

L'instrumentalisation de la "Justice" pour réprimer les opposants à ces programmes n'est qu'un avant goût de ce qui nous attend. Je ne sais si cela servira à quelque chose mais, lors de cette procédure en "Justice" et par la suite, je ne me priverai en aucun cas de dénoncer le totalitarisme du monde "tout connecté" dans lequel on veut nous enfermer à jamais…

 

 

En tant que citoyen libre et digne, je tiens à affirmer que :

 

1) je refuse catégoriquement d'être soumis à une dégradante "surveillance électronique", et ce d'autant que je suis poursuivi dans le cadre de mon combat contre la société du "tout connecté", de la surveillance généralisée des citoyens de façon générale et en particulier par le déploiement de compteurs électriques (mais aussi de gaz et d'eau) communicants, les fameux compteurs mouchards "Linky". De fait, je ne me suis pas rendu à la convocation de la Justice du 2 juillet 2021 pour mon éventuelle "détention à domicile" par bracelet électronique. De la même façon, je refuse évidemment tout prélèvement de mon ADN.

 

2) j'ai refusé le 6 septembre la "reconnaissance préalable de culpabilité" qui m'était "proposée" par la Justice : coupable d'avoir assisté une habitante de ma commune, victime des agissements d'Enedis et de ses sous-traitants dans le cadre du programme de déploiement des compteurs Linky ? Et puis quoi encore !

 

3) j'attends au contraire de la Justice des félicitations et encouragements pour la remplacer bénévolement depuis plus de 5 ans en conseillant et encourageant les citoyens de ce pays à faire valoir leurs droits (en l'occurrence la possibilité parfaitement légale de conserver son compteur ordinaire) et à résister aux exactions d'Enedis et de ses sous-traitants qui, eux, malgré leurs nombreux et graves délits, ne sont jamais poursuivis par la "Justice".

 

4) je dénonce les méthodes abjectes du Parquet de Bordeaux, à savoir l'annonce le 29 novembre du report (sans explication !) de mon procès qui était prévu le lendemain, 30 novembre 2021. Malgré des envois de mails, des personnes n'ont pu être informées à temps de ce report et, pour venir soutenir, ont parcouru de longues distances pour rien. Comment ne pas croire que ces manœuvres indécentes n'ont pas pour but de contrecarrer la mobilisation solidaire ? La nouvelle date du procès est le 23 mars 2022… sauf nouveau coup tordu du Parquet !

 

Stéphane Lhomme

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