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Communes et particuliers |
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Mai 2020
Compteurs Linky : l'UFC-QueChoisir perd ses
trois procès lancés contre Stéphane Lhomme
- UFC-QueChoisir
ment en prétendant qu' "on ne peut pas refuser le Linky"
- La collusion de la
direction de l'UFC-QC avec Enedis/Linky
est démontrée
- UFC a mis en place "une nouvelle forme de
corruption" la liant aux entreprises
Lire les jugements - Lire l'article Sud-Ouest
En lançant à son encontre trois procès simultanés, la direction de l'UFC-Que
Choisir visait clairement à briser Stéphane Lhomme financièrement pour le faire
taire. Mais, dans un triple jugement rendu le 5 mars 2020, la 17ème
chambre correctionnelle de Paris a débouté l'UFC et ses séides (un chargé de
mission et une journaliste de Que Choisir) qui exigeaient des insertions
ruineuses dans la presse, une pénalité de 8100 euros ainsi que les frais de
justice.
Il faut dire que Stéphane Lhomme
n'a pas seulement mis en lumière les errements de la direction de l'UFC-Que
Choisir, laquelle ne cesse de prétendre de façon mensongère que l'on ne peut
pas refuser le compteur Linky : il a aussi montré
comment, par le biais de son opération "Energie moins chère
ensemble", l'UFC-Que Choisir a quitté sa mission de défense des
consommateurs pour faire du business avec les entreprises qu'elle est supposée
contrecarrer lorsque c'est nécessaire.
En lançant un appel d'offre et en
sélectionnant un lauréat parmi les fournisseurs d'énergie, l'UFC-Que Choisir a,
au passage, adopté les Conditions générales de vente (CGV) du distributeur Enedis, par ailleurs installateur des compteurs Linky. Or, ces CGV prévoient le libre accès au compteur
d'électricité… alors que refuser cet accès est précisément la principale façon
dont les citoyens peuvent échapper à la pose du Linky
!
Il est facile de
comprendre que l'UFC-Que Choisir ne peut pas garantir à Enedis
le libre accès aux compteurs d'électricité et, dans le même temps, conseiller
aux habitants d'empêcher les installeurs de Linky
d'accéder à ces compteurs !
Etant donné que l'opération
"Energie moins chère ensemble" permet à l'UFC-QueChoisir
de recevoir de l'argent et de gagner des adhérents, c'est logiquement que le
tribunal a validé l'accusation de Stéphane Lhomme selon qui l'UFC-QueChoisir, rebaptisée "Que Trahir", a bafoué
l'intérêt des consommateurs et a "organisé sa propre corruption".
Il est grand temps que la direction
de l'UFC-QueChoisir renonce à son business et
revienne aux fondements de la défense des consommateurs, en commençant par
dénoncer le programme Linky… au lieu de prétendre à
son "amélioration".
Quant à Stéphane Lhomme, il a un nouveau rendez-vous judiciaire le 3 décembre 2020,
poursuivi cette fois par Enedis qui ne
supporte pas que soient dénoncés les nombreux incendies, parfois mortels,
causés par les compteurs Linky.
Rappel : fin 2017,
UFC avait déjà perdu un
procès lancé contre Stéphane Lhomme !
Linky : l'UFC-QueChoisir
déboutée en justice
La dénonciation de la collaboration pro-Linky
de l'UFC-QueChoisir avec Enedis
est justifiée
Lire le Jugement du 20 décembre 2017
C'est
pour tenter de limiter les nombreuses protestations de ses adhérents que la direction
de l'association de consommateurs UFC a publié un "dossier noir du
compteur Linky" dans le numéro d'octobre de son
magazine QueChoisir.
En
effet, depuis deux ans que le distributeur Enedis a
commencé l'installation en France des compteurs communicants, la direction de
l'UFC-QueChoisir s'est signalée par un soutien
explicite au programme Linky, en particulier en
affirmant de façon mensongère que les particuliers et les communes ne peuvent
pas refuser l'installation du Linky, et en minimisant
le plus possible les désagréments pourtant graves rencontrés par de nombreuses
personnes qui se sont vues imposer ce compteur : surfacturations, incendies,
dysfonctionnements divers, mise en cause de la vie privée, forts soupçons de
nuisances sanitaires, etc.
Conseiller
municipal de la commune de Saint-Macaire (Gironde), engagé dans le mouvement de
refus du compteur Linky, Stéphane Lhomme a vivement
critiqué la direction de l'UFC-QueChoisir pour son
soutien au programme Linky, le qualifiant de
véritable trahison des intérêts des citoyens (*).
Qui
plus est, il a mis en exergue les relations commerciales liant le distributeur Enedis à l'association de consommateurs dans le cadre de
l'opération "Energie moins chère ensemble" ce qui, de toute
évidence, explique que la direction de l'UFC-QueChoisir
soutienne le programme Linky et trahisse de fait les
intérêts de ses propres adhérents et ceux des citoyens en général.
Ce
jugement est le premier d'une série à venir puisque, outre la citation directe
qui a donné lieu au jugement annoncé le 20 décembre, la direction de l'UFC-QueChoisir a lancé contre Stéphane Lhomme trois autres
procédures en justice... et ne manquera pas d'être à nouveau trois fois
déboutée.
(*)
http://refus.linky.gazpar.free.fr/linky-ufc-que-trahir.htm