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Communes et particuliers, nous |
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Jeudi 8 mars
2018
Linky : la pétition trompeuse
lancée
par la
direction d'UFC-Que Choisir
Alerte
: la direction d'UFC-QC veut la transformation
des compteurs
électriques en puissants émetteurs wi-fi (*)!
A travers sa nouvelle
pétition, la direction de l'UFC-QC demande
l'installation dans les compteurs de l'Emetteur Radio Linky
qui va inonder les logements d'ondes électro-magnétiques
Prise la main dans le sac à faire le
jeu du compteur Linky, la direction de l'UFC-QueChoisir a cru pouvoir me faire taire en lançant à mon
encontre pas moins de 4 procédures en justice. Mais, dès
son premier jugement, le Tribunal de Paris m'a donné entièrement raison
et a indiqué que j'étais parfaitement fondé à dénoncer la collusion de la
direction de l'UFC-QC avec celle d'Enedis.
Il se trouve que nombreux adhérents de l'UFC-QC ont vivement
protesté, voire carrément démissionné du fait du soutien objectif de cette
organisation au programme Linky et du fait des
procédures lancées à mon encontre (au lieu de combattre Enedis
!)
C'est pour cela que la direction de l'UFC-QC tente
depuis quelques semaines de brouiller les pistes et de redorer son image par
des publications dont on peut vraiment dire qu'elles sont sournoises.
Par exemple, le "dossier
noir" publié récemment par Que Choisir compile la plupart des
critiques portées depuis longtemps par les collectif anti-Linky
(surfacturations, dysfonctionnements divers, etc)
mais :
- en continuant à nier deux
des principaux problèmes : la captation des données sur la vie privée et la
question sanitaire (ondes) ;
- en continuant à prétendre
contre toute évidence (les
exemples sont en effet légion !) que ni une commune ni un particulier ne
peut refuser le compteur Linky ;
Mais un coup de théâtre s'est alors produit début
février 2018 : la
Cour des comptes a porté de très vives critiques contre le programme Linky, montrant en particulier que les usagers
n'allaient rien y gagner et que, au contraire, c'était le distributeur Enedis qui allait s'en mettre plein les poches sur notre
dos.
Loin de faire amende honorable et de rejoindre enfin
le front du refus des compteurs communicants, la direction de l'UFC-QC a vu
dans cette information une excellente opportunité de redorer son image… tout en
continuant à soutenir le programme Linky de son
complice Enedis !
C'est ainsi qu'elle a lancé le 8 mars 2018 une
pétition nationale demandant en particulier aux autorités "de revoir les conditions de financement du
compteur, et notamment les conditions de rémunération d’Enedis"
: nul besoin d'être expert en communication pour comprendre qu'il n'y a là aucune remise en cause du programme
d'installation du compteur Linky, bien au
contraire (**).
Mais il y a encore bien pire. En effet, la pétition
demande aussi (c'est même son premier objet) "l’accès libre et simple à l’information sur votre consommation, pour en
faire un véritable outil de maîtrise de la consommation énergétique".
Rien de scandaleux… a priori.
Notons déjà que la direction de l'UFC-QC se joint à
nouveau aux mensonges d'Enedis en laissant croire que
c'est en consultant de jolies courbes de consommation que l'on peut faire des
économies d'énergie, ce qui est faux.
Mais
il suffit de lire le contenu de la pétition pour comprendre de quoi il en
retourne : "Les informations
disponibles via les compteurs sont très maigres et peu accessibles. L’affichage
déporté, permettant une information en temps réel plus complète et lisible, est
limité aux seuls ménages précaires. En l’état, les compteurs Linky ne sauraient donc garantir une meilleure maîtrise de
la consommation énergétique par les ménages".
En clair, l'UFC-QC demande le déploiement généralisé
de l'affichage déporté, à savoir l'installation dans votre logement, en plus du Linky,
d'un écran qui vous permettrait de voir en direct votre consommation. A
nouveau, il n'a jamais été prouvé qu'un tel outil permette de réduire sa
consommation mais, ce que l'UFC-QC et son complice Enedis
se gardent bien de mettre en lumière, c'est la façon dont cet affichage déporté doit fonctionner.
Voici donc la vérité : pour faire fonctionner le
fameux affichage déporté, le compteur Linky doit être doté d'un super émetteur wi-fi, l'ERL (Émetteur Radio Linky),
qui va inonder
votre logement d'ondes électromagnétiques pour être en contact avec
divers objets connectés (dont le fameux boitier déporté).
La direction de l'UFC-QC bat assurément tous les
records de mauvaise foi lorsqu'elle prétend qu'il n'y a pas le moindre risque
sanitaire avec le programme Linky sous prétexte que
les informations doivent circuler dans les fils électriques du logement par la
technologie du CPL (***) et non par wi-fi, alors que,
dans le même temps, elle milite
activement pour que les compteurs électriques du pays soient transformés en
super émetteurs wi-fi !
Nous sommes désolés de constater que de nombreux citoyens sont trompés par la
duplicité de la direction de l'UFC-QueChoisir et
signent cette pétition sans savoir quelles sont les conséquences réelles des
revendications qui sont si sournoisement présentées.
Le refus des compteurs communicants d'électricité (Linky), de gaz (Gazpar) et d'eau
se démultiplie partout en France, que ce soit par les communes, les collectifs, les associations ou les particuliers
eux-mêmes, désireux d'échapper à ces compteurs prétendus
"intelligents" mais qui surfacturent, font dysfonctionner les
appareils électroménagers, causent des incendies, espionnent et émettent
diverses ondes électromagnétiques dangereuses pour la santé.
Il faut donc démultiplier cette résistance contre
ces programmes qui ne servent que les intérêts des entreprises commerciales, de l'industriel Enedis…
et des ses complices comme la direction de l'UFC-Que Choisir.
Stéphane Lhomme
Conseiller municipal de Saint-Macaire (33)
Animateur du site web http://refus.linky.gazpar.free.fr
(*)
Plus exactement les protocoles KNX ou Zigbee,
équivalents au wi-fi
(**)
L'UFC-QC propose même, pour les gens qui se sont vus imposer le Linky, une lettre-type non pas pour exiger la
réinstallation du compteur ordinaire mais pour
se faire littéralement acheter par Enedis !
(***)
Bien noter que l'utilisation
du CPL est elle aussi très controversée sur le plan sanitaire d'autant
que, comme pour la téléphonie mobile, cette technologie est évolutive (CPLG1,
CPLG3, etc). Avec l'ERL, ce sera la double peine :
CPL+wi-fi !